L’Épervier part à la poursuite du Méduse et du trésor de Kermellec à bord d’un autre bateau. Il a sauvé Marion, mais elle est mourante. L’indien Cha-ka un chamane propose d’échanger son âme pour faire revenir la belle, au risque de perdre la vie. Sur le Méduse le Marquis de la Motte Kerdu teste une invention qui permet de sillonner les profondeurs sous-marine. A l’aide d’un tonneau étanche, un jeune matelot tente l’expérience avec succès. Henri de Villeneuve a l’honneur bafoué. Agnès ne porte pas son futur enfant, mais celle du renégat, l’Épervier. Va-t-il ôter la vie de son épouse ? Sur l’île de Cayenne une canaille au nom de M.La Pipe fait commerce avec les indiens caribéens en vendant du poisson séché, et de la gnôle de contrebande. En trente ans d’isolement a-t-il vu le navire de Kermellec s’échouer dans la baie de la Chaleur ?

Le fameux sous-marin de poche sous forme de tonneau étanche est assez cocasse pour y croire vraiment. Qu’importe ! Martin Lamotte mène le bal des bons mots avec M.La Peruche ! Aurélien Wiik tente de faire bonne figure puisqu’enfin l’aventure nous mène en pleine mer toujours part beau temps. Le budget effets spéciaux a du couler entre-temps. A peine dans le bleu océan, nous revoilà sur la terre ferme d’une île. La quête du trésor reste la seule planche de salut de cette fiction TV qui prend l’eau de toute part. Souhaitons que le sixième épisode ne soit pas d’infortune pour le téléspectateur d’un soir.

Marion à défaut d’être aimé par l’Épervier jette son dévolue pour l’indien Cha-Ka. Lui qui revient à la vie. Il a le don d’apaiser la belle. Qu’ont-ils de commun ? La mauvaise réputation d’un indien, d’une prostituée. Le marquis de la Motte Kerdu accompagné du sournois Henri de Villeneuve et d’Agnès, font route vers le fortin de M.La Pipe. Ce naufragé survivant de la frégate l’espoir a-t-il vraiment livré toute l’histoire du trésor de Kermellec ?

Ce sixième épisode apportera quelques coups de théâtre. L’adaptation de la bande dessinée de Patrice Pellerin a coûté 9 millions €. On se demande avec un tel budget pourquoi a-t-on fait l’économie de figurants, d’effets spéciaux ? Certes, il ne faut pas comparer avec le fameux « Pirates des Caraïbes », mais les amateurs de cape et d’épée, d’abordage à la puissance des canons, de la fine lame de la piraterie ne trouveront pas leur compte au final. Les dialogues ont pourtant une qualité indéniable et l’interprétation des comédiens : Martin Lamotte (Excellent !), de Fanny Valette et de Lou Doillon sont irréprochables. Aurélien Wiik est un ton en dessous me semble-t-il. Thibault de Montalbert n’est pas assez méchant dans son jeu d’acteur pour emballer le téléspectateur. L’épervier se veut être une adaptation plus théâtralisée au détriment de l’action. Dommage !