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Après l’espoir de l’arrivée de la gauche le 10 mai 1981, François Mitterrand entama un second mandat avec notamment la construction de l’Europe et ce projet de monnaie unique. Ici, ce documentaire s’intéresse à la fin de règne de ce chef d’état de plus en plus atteint par le cancer. La gauche vient de se prendre une claque monumentale aux élections législatives. Une seconde cohabitation se profile.

Le suicide du Ministre de la Défense, Pierre Bérégovoy, le 1^er mai 1993, affecte Mitterrand. Le discours en mémoire de son ami et cette allusion non voilée aux journalistes : « Toutes les explications du Monde ne justifieront pas que l’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous. » aura une place importante sur le bureau de l’Élysée.

La mort rôde et cette question existentielle que tout être humain se pose en fin de vie sera une quête quotidienne de François Mitterrand. Plusieurs témoignages dans ce documentaire l’attestent. La littérature prendra de plus en plus d’importance.

Deux académiciens en disent un mot.

Mazarine

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Erik Orsenna : « Le verbe est là, souverain. Mitterrand était un écrivain oral : le meilleur de lui ne se trouve pas dans ses livres, mais dans ses discours ». Jean d’Ormesson : « C’était un homme de culture, qui avait des relations difficiles avec la vérité. ». Le moment sans doute le plus poignant est l’affection de Mazarine qu’elle porte à un homme, qu’elle regarde en temps que père.

« A bout portant » est un documentaire qui sort des sentiers battus. Il offre une facette méconnu de François Mitterrand après son long combat politique.